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Un Village Vertical pour le Grand Paris ?

A l’heure ou les noms de Tours fleurissent pour le Grand Paris, Le MIPIM était aujourd’hui l’occasion pour le promoteur Nexity et l’architecte Roland Castro, de présenter leur concept de village vertical. Concept que l’architecte avait déjà abordé lors de son passage à Lyon il y quelques jours.

L’idée consiste à densifier la ville en commençant par s’installer en son coeur, à un angle de rue ou sur une place publique, tout en gardant en tête l’usage et la manière dont les gens souhaitent habiter : un lieu identifié, clair, spacieux, et si possible doté d’un espace extérieur.  Mais comment combiner ces attentes à une construction verticale, globalement impérative lorsqu’il s’agit d’investir le centre-ville relativement limité en terme d’espace ? Question d’autant plus intéressante lorsqu’on sait comme la réglementation des IGH (Immeuble de Grande Hauteur) est contraignante… La solution réside donc assez logiquement dans une diminution de la hauteur du bâti.

Le projet « habiter le ciel » tente ainsi de répondre à cette problématique en proposant des « petites » tours de 57 mètres au plus, ce qui permettrait dans un premier temps d’échapper aux règles IGH…D’autre part, on reste ici à une échelle convenable, les rez-de-chaussée sont accessible, des espaces extérieurs sont également présents à tous les étages sous forme de terrasses ou de jardins en pleines terre, à la fois privé ou partagés. La forme fragmentée que prendraient ces « empilements » accentue un peu plus cette idée de village vertical. (Façade creusée en loggia, balcon en porte faux etc.)

Le noyau central de ces immeubles de 17 étages est constitué de cinq cours-jardins superposés, vitrées, ouvrant chacune sur 4 étages de logements constituées de deux duplex posés l’un sur l’autre. Deux ascenseurs vitrés prennent place au fond de la cour et doivent donner la sensation de traverser des serres. Le socle du bâtiment abrite un hall occupant les 2 premiers niveaux et une cour. On cherche ainsi, à raccrocher ces tours à la rue et à la vie urbaine, le tout pour un coût de construction avoisinant 1.800 euros par mètre carré et un prix de vente de 4.000 à 4.700 euros par mètre carré, parking compris, limité à 0,5 place par logement.Ces logements offrent donc « la qualité de l’habitat individuel en s’adaptant à la nécessité du collectif » et c’est ce que souhaitent mettre en avant les concepteurs. Notons que le projet de taille et de forme adaptable a déjà été présenté à plusieurs élus. (Alfortville, Puteaux, Clichy, Gennevilliers et le quartier des Batignolles)

Source et Images : Les Echos

Catégorie:Urbanisme
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L'auteur
Edouard Malsch

Urbaniste, Géographe, Co-Fondateur & Community Manager pour UrbaNews.fr.

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