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M6B2 - Tour de la Biodiversité - Atelier Edouard François - Photographe Pierre L'excellent

M6B2 : une « tour de la biodiversité » en plein Paris

Peut-on construire un immeuble de grande hauteur en contribuant au développement de la biodiversité en milieu urbain ? Une réponse en images avec cette réalisation de l’agence d’architecture française Maison Edouard François qui a imaginé une « Tour semencière » de 50 mètres édifiée en plein coeur de Paris.

La Tour M6B2, ou « Tour de la Biodiversité » a été conçue dans le cadre du projet d’aménagement de la ZAC Paris Rive Gauche. Bénéficiant d’une exception au plafond parisien des 37 mètres, l’édifice atteint les 50 mètres de haut et accueil exclusivement des logements.

Le bardage en titane de l’ouvrage donne un aspect verdoyant et contrasté à ses 4 façades, notamment en fonction de l’inclinaison des rayons du soleil.

Nous ne nous étendrons pas sur cet aspect esthétique, toutefois on ne peu que regretter les pots de peinture verte utilisés pour habiller cet ambitieux projet porté sur le développement de la biodiversité…

Une résille métallique tendue qui forme le garde-corps vient constituer la seconde peau de cette « Tour de la Biodiversité ». Elle est elle-même habillée par des plantes indigènes et chasmophytes, sur toute la hauteur des quatre façades. Ces espèces ont notamment été retenues pour leur capacité à se développer dans tout type de milieu.

L’idée est que la Tour M6B2 devienne au final semencière grâce à sa hauteur et aux vents qui diffuseront les graines de ses espèces résistantes dans son environnement immédiat. La Tour agit alors comme un outil de régénération et de développement de la biodiversité à une échelle bien plus large.

Sans constituer une révolution architecturale, ce projet a le mérite de considérer les potentialités écologiques d’une densification en hauteur. Et vous qu’en pensez-vous ?

Catégorie:Architecture, France
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L'auteur
Edouard Malsch

Urbaniste, Géographe, Co-Fondateur & Community Manager pour UrbaNews.fr.

6 Commentaires

  • 22 novembre 2016 à 06:16
    J-marc

    On voit pas trop l’intérêt de cette tour pour la biodiversité. Ou sont les plantes, les insectes, les oiseaux, les petits mammifères ?
    De plus, une tour, c’est toujours de la densité, donc rien de révolutionnaire.

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  • 28 novembre 2016 à 09:57
    Denis C

    les futurs habitants vont-ils trouver agréable de vivre avec un « grillage » devant leurs fenêtres et balcons ? Et une fois que les plantes grimpantes auront poussées, quid de la vue ?
    Je ne voie pas bien comment les plantes chasmophytes vont pousser sur le grillage, il s’agit de plantes qui poussent dans des fissures.

    Bref des projets intégrant à nouveau des plantes grimpantes, il y en déjà eu d’autres, sans doutes plus réussit.
    Par ailleurs, il y a déjà eu d’autre projets qui intégraient des espaces de plantation plus importants, une plus grande diversité d’essences et des aménagements pour les oiseaux ou les chauves-souris….

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  • 2 juillet 2017 à 13:18
    aurelie

    Je la trouve plutôt moche et je détesterais vivre avec des grillages.
    Quant aux plantes grimpantes collectives, oui avec plaisir si la technique le permet.
    Mais sans ces grillages et avec une tour plus jolie.

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  • 7 novembre 2017 à 14:13
    Yacea

    Telle ou telle espèce, sur un bâtiment ou un toit, ne correspond pas à de la « biodiversité », terme employé à tort et à travers, par effet de mode, par la majorité des adultes pas plus évolués qu’un adolescent victime de la mode, sans prise de recul.
    La nature dans la ville, c’est … de la nature en ville. La biodiversité, c’est la richesse de variétés d’espèces de faune et de flore qui constitue les écosystèmes. L’écosystème urbain existe, certes, mais reste dérisoire. Les centre-villes sont des points sur une carte, or la nature pour être « diversité », à besoin d’espace. Un peu de nature à l’échelle d’un bâtiment, voir d’une grande ville, ne représente rien pour la biodiversité, i.e. notamment sa préservation, puisque tel est l’enjeu.
    En bref, multiplier les immeubles verts ne sauvera ni les grands singes, ni la nature Française, de leur déclin.

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  • 24 mai 2021 à 19:05
    GERARD GAVERIAUX

    C’est très moche et pas nécessaire!

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  • […] pas de la place de Rungis, la Cité florale présente des murs recouverts de lierre ou de rosier. La tour de la Biodiversité réaliser en 2016 pour l’architecte Edouard François est quant à elle végétalisée à […]

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