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« Very Large Structure » : comme sur des roulettes

Nous vous avions déjà présenté des villes flottantes, des villes dans des cratères, mais aujourd’hui nous allons vous parler d’une ville mobile, digne d’un roman de science-fiction.

L’architecte espagnol Manuel Dominguez anticipe les bouleversements climatiques qui obligeront les populations à quitter leur implantation géographique en proposant une ville construite sur une plateforme roulante. Elle vous permettra de ne pas avoir à déménager de votre logement, la ville déménagera entièrement emportant avec elle tous vos voisins, votre travail, vos commerces et les équipements publics que vous avez l’habitude de fréquenter.

Ainsi, la ville sera toujours au plus proche des ressources naturelles dont elle a besoin et on peut imaginer que les habitants pourront choisir sous quelle latitude s’établir afin de profiter du climat qu’ils souhaitent en fonction des saisons.

L’architecte explique que son idée est une vision utopique (il fait d’ailleurs apparaitre l’Etoile Noire dans une image) mais que la réalisation de ce projet est techniquement possible. La ville nomade, haute de 180 mètres, possède des infrastructures capables de produire sa propre énergie (notamment pour faire avancer la plateforme), de l’eau potable et de la nourriture.

Aucune indication n’est donné sur le nombre d’habitants qui pourront prendre place dans la « Very Large Structure », ni comment la plateforme peut traverser les éléments naturels (fleuve, montagnes,…).

Entre Arche de Noé des temps modernes et caravane géante, cette structure ne vous laissera pas indifférent.

Catégorie:Architecture, Insolite
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L'auteur
Pierre Tardy

Rédacteur pour Urbanews.fr & chargé de mission à la MEL. Diplômé de l'Institut d'Aménagement et d'Urbanisme de Lille (IAUL).

9 Commentaires

  • 7 novembre 2013 à 08:42

    C’est rigolo comme idée. Par contre, ce monsieur a mis le paquet en terme d’image… Dans quel cadre a t’il réalisé cela ? Dans un concours ? Car j’imagine que cette production a du demander pas mal de temps et d’argent (les coupes sont d’une précisions incroyable). L’image avec les mouton est aussi excellente.
    Après, ne s’agit-il pas d’une sorte d’immense Cité Radieuse, mais mobile cette fois-ci ? Unité d’habitation, unité de quartier, sol libéré, le toit qui accueille les différents équipements,…

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    • 7 novembre 2013 à 10:03

      A priori le projet semble avoir été réalisé dans le cadre d’un travail de fin d’études ! Le monsieur n’a pas fait les choses à moitié 😀

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  • 7 novembre 2013 à 16:33

    « La ville nomade, haute de 180 mètres, possède des infrastructures capables de produire sa propre énergie (notamment pour faire avancer la plateforme), de l’eau potable et de la nourriture. »

    Mais oui c’est ça … (2 ou trois réacteurs nucléaires ou quelques panneaux et ventilateurs pour faire joli ?) Sans parler des dégats du bouzin sur son chemin…

    Enfin bref, chacun a le droit de s’amuser (et de choisir ses petites mythologies).

    Sinon à propos d’architecture/urbanisme et d’impacts environnementaux, il serait sans doute pas mal de sortir de l’idée reçue maintes fois ressassée comme quoi les tours ou gratte ciels, surtout d’habitation, seraient des formes efficaces (à l’échelle d’une ville) pour augmenter la densité (au sens COS, c’est à dire métres carrés habitables par métre carrés au sol), car c’est tout simplement faux ! :
    http://iiscn.wordpress.com/2011/05/15/densite-etages-lumiere/

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    • 7 novembre 2013 à 23:03

      C’est sur que les chenilles gigantesque font craindre le pire en termes de destruction… Sur la première image, on se dit que le bosquet a eu chaud: la ville passe a deux doigts et des arbres semblent y avoir laissé leur peau… Quand à l’énergie pour déplacer le tout, elle doit être considérable en effet.
      Vous avez dit un projet de fin d’étude ?! Aussi précis soit le dessin, beau le graphisme et marrante l’idée (bien que pas forcément originale ni vraiment utile aux problèmes environnementaux et urbains actuels), je ne voit pas comment ceci peut être valable pour diplôme… En revanche, le monsieur Dominguez a sûrement un avenir dans la direction artistique de films de science fiction! Et ça rapporte bien plus qu’architecte donc c’est plutôt pas mal. Par contre, je n’ai pas idée des débouchés! 🙂

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      • 10 novembre 2013 à 01:08

        Finalement ça me fait un peu penser au Char des Sables des Jawas dans Star Wars ce truc ^^ http://www.starwars-holonet.com/encyclopedie/vaisseau-sandcrawler.html bien moins sexy mais un peu la même idée ^^

      • 12 novembre 2013 à 11:01
        Stéfan

        Le char des jawas, exactement, j’y pensais aussi !
        Mais ce dernier a l’avantage de se déplacer dans le désert, donc sans arbres ou autres à écraser…

        Le concept peut marcher seulement dans un monde désertique ou un monde post-apocalyptique à la Mad Max dans lequel on peut rouler sans se soucier de sur quoi on roule.

  • 12 novembre 2013 à 16:52

    Ca me rappelle aussi l’épisode des Simpsons où ils déménagent Springfield parce qu’ils ont saturé le sous-sol avec les ordures (il me semble que c’est l’épisode où Homer devient chef des éboueurs).

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