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Paris se lance dans la Vidéosurveillance

La phase active du «plan de vidéoprotection pour Paris», PVPP ou «plan 1 000 caméras», a démarré avec le lancement des travaux d’aménagement dans les 20 commissariats d’arrondissement de la capitale.

Outre les 1 000 caméras de vidéosurveillance installées pour l’occasion, c’est également les 10 000 caméras  mises en place par la SNCF et la RATP dans les transports urbains, bus, métro et RER ainsi que 2 000 caméras privées (Forum des Halles, Stade de France, Printemps, Musée du Louvre etc.) qui seront accessible par certains policiers habilités, grâce à un simple clic.

Au total, c’est donc un peu plus de 13 000 caméras qui enregistreront des images pouvant être conservées pendant un mois, sur les disques durs de la police parisienne. (Actuellement, aucune séquence filmée par les 400 caméras de surface de Paris ne peut pour l’instant être enregistrée) On est encore bien loin de Londres, qui compterait, selon certaines estimations, jusqu’à 500 000 caméras. Le coût du projet est estimé à 200 millions d’euros.

Plan de vidéoprotection pour Paris © Le Figaro

Malgré ces installations et ce budget assez conséquents, l’efficacité d’un tel système peut être remise en question, notamment à cause de la main d’œuvre, généralement insuffisante, pour garder un œil sur toutes les caméras… Reste alors cette solution plutôt controversée, adoptée en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, qui consiste à mettre en place des sites Web pour que les citoyens puissent apporter leur contribution, en signalant tout comportement suspect.

« La vidéo ne se substituera pas au policier, prévient le préfet de police de Paris, Michel Gaudin, mais elle va indéniablement révolutionner sa façon de travailler ».

L’échéance est fixée à la fin de l’année 2011. Notons que des sites périphériques, tels que la DCRI, à Levalois-Perret (Hauts-de-Seine), centre névralgique du contre-terrorisme et du contre-espionnage, la caserne de Champerret, siège de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, ou encore la salle de crise du ministre de l’Intérieur, dans les sous-sols de la Place Beauvau devraient être également reliés à ce réseau tentaculaire.

Source : Le Figaro / 20 Min

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