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12 trucs à savoir pour briller en tant qu’urbaniste en 2014

Pour cette nouvelle année, UrbaNews.fr vous aime et vous aide à briller en toutes circonstances, grâce à une liste de 12 trucs à savoir absolument lorsque l’on est un(e) urbaniste revendiqué(e).

Que ce soit chez grand-mère pour le repas du dimanche, à la maison pour le repas du samedi, à la fac ou au boulot pour les autres repas de la semaine, ces savoirs, en apparence inutiles, vous soulageront et vous permettront de ne plus passer inaperçu en réunion de service, derrière cette affreuse chemise à carreaux, cadeau de noël de votre oncle, mort depuis d’un étrange accident auquel vous avez par ailleurs assisté.

On vous conseille, outre le fait de vous rendre à la police, de lire un savoir  inutile à chaque début de mois (c’est raté pour janvier) et de le caler dans les trente jours qui suivent pour réussir au mieux votre vie en 2014 !

1. Paradoxe de Braess

Ce dernier veut que  » l’ajout d’une nouvelle capacité à un réseau lorsque les entités se déplaçant choisissent leur route individuellement peut, dans certain cas, réduire la performance globale « . Vous n’avez rien compris (pour l’explication, c’est ici) ? Moi non plus. Vous êtes Centralien ? Oui ? Et bien pas moi. C’est le moment de vous inquiéter.

A caler : dans une réunion publique pleine d’automobilistes qui pensent qu’il suffit simplement de construire plus de routes pour mieux rouler.

2. Pinceau

C’est le nom du chien du Corbu, qui passera son temps à l’emmener en balade le long de l’Allier, les mois de l’année 1941 et 1942 alors qu’il séjourne à Vichy. Sinon, vous pouvez aussi retenir que Le Corbusier a dit :  » putain, ce que je me fais vichier ici « .

A caler : dans une discussion avec votre copain/copine, pendant que vous cherchez un nom pour votre labrador blanc à queue noire.

3. 8 kilomètres

C’est la longueur de l’avenue rectiligne la plus longue d’Europe, qui se trouve à Grenoble : le cours Jean Jaurès. Evidemment, on vous conseille de bien noter l’adresse du pote qui habite là-bas, avant d’aller faire un tour chez lui.

A caler : à un déjeuner avec un barcelonais qui pense qu’il a la plus grosse.

4. Le Plessis-Robinson

C’est le nom d’une ville des Hauts-de-Seine de 30 000 habitants, tiré d’une guinguette baptisée en l’honneur de Robinson-Crusoé. Concrètement ça ne sert à rien.

A caler : lors de votre visite du Plessis-Robinson, au guide touristique local qui cherche désespérément un autre job.

5. Résilience

La résilience peut s’employer pour parler d’une ville ou d’un territoire, si celui-ci est capable de surmonter des épreuves ou des crises tout en conservant un certain équilibre. La résilience urbaine fait partie de ces nouvelles notions  » qui-font-bien  » quand on les utilise en présence de membres de l’Agenda 21 local, dans une salle de réunion sur les murs de laquelle figurent des posters de chatons ou de scarabées. C’est aussi vrai pour des mots tels que  » émergences « ,  » sérendipité « ,  » errances  » ou  » cassoulet  » (ce dernier terme étant surtout valable dans le Sud-Ouest, l’auteur déclinant toute responsabilité en cas de #fail en Alsace ou en Bretagne).

A caler : on vient de vous le dire.

6. 4 400 ans

Si E.T. l’extraterrestre devait se rendre sur Jupiter en vélo, à raison d’une vitesse constante de 20 km/h, c’est le temps qu’il lui faudrait pour faire le trajet. Du coup, il arriverait mort.

A caler : dans un repas avec des cyclistes urbains qui pensent que tout le monde, y compris E.T., devrait se mettre au vélo.

7. 22 jours, 5 heures et 36 minutes

Ce n’est pas le record de la plus longue saillie du règne animal, mais le temps de retard cumulé des 1 052 trains arrivés, mais pas à l’heure, le jour du 31 janvier 2013.

A caler : lors d’une manifestation de cheminots qui souhaiteraient plus de congés.

8. Voiture électrique

La toute première voiture électrique a été créée vers 1830 par l’Ecossais Robert Anderson. On ne sait pas grand-chose sur ce prototype, si ce n’est qu’il ressemblait plus à une carriole qu’à une voiture. Par contre, ce que l’on sait, c’est que l’engin n’a pas battu de record de vitesse.

A caler : pendant une réunion sur le thème de l’autopartage électrique, pour en boucher un coin à l’assemblée. Du genre :  » sinon vous saviez qu’on aurait pu faire tout ça dès le XIXème siècle ? « 

9. 5,70 mètres

C’est la longueur de la plus petite rue de Paris, la rue des Degrés, située dans le 2ème arrondissement. Là, contrairement au cours Jean Jaurès de Grenoble et ses 8 kilomètres, vous n’êtes pas spécialement obligé de noter l’adresse de votre pote qui y  habite. De toute façon, il n’y a pas d’adresse, la rue se compose simplement d’un escalier de 14 marches. Et si vous aimez tout ce qui est petit, vous pouvez également vous rendre au 39 rue du Château d’Eau dans le 10ème arrondissement. Là, s’y trouve la plus petite   » maison  » de la capitale, d’une largeur d’un mètre (110 cm pour être précis) sur deux niveaux.

A caler : dans une conversation d’urbanistes nains.

10. 16 octobre 1814

C’est la date d’une inondation un peu particulière, qui a eu lieu à Londres. A la brasserie Meux et Compagnie située sur Tottenham Court Road, une cuve de bière de 610 000 litres rompt, avant d’entraîner par réaction en chaîne, d’autres cuves dans son sillage. Au final, c’est une vague de près de 1 400 000 litres de bière qui se déverse dans les rues, détruisant deux maisons et en endommageant fortement une troisième. Sept personnes trouvèrent la mort ce jour-là.

A caler : lors d’une réunion sur le Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI), en précisant qu’une section du document est manquante concernant le risque de submersion par bière.

11. 25 kilogrammes

C’est approximativement ce qu’un pigeon adulte produit de déjections en une année. 150 000, c’est également le nombre approximatif de pigeons à Paris. Ce qui fait selon mes calculs, 3 750 tonnes de fientes produites chaque année sur la capitale.

A caler : au creux de l’oreille de cette vieille dame qui donne à bouffer aux volatiles avant de vous enfuir avec son sac à main en imitant un pigeon.

12. 2 618

C’est le nombre de WC dont dispose le stade de Wembley. Il faut dire qu’avec ses 34 bars, ses 8 restaurants, ses 688 sandwicheries et un rythme de service de 3 000 pintes à la minute en période de mi-temps, vous avez intérêt à être bien équipé en matière de sanitaires… A titre de comparaison, il n’existe que 400 toilettes publics à Paris.

A caler : dans une discussion avec une fille, qui n’aime pas le foot et passe sa vie aux toilettes, pour la convaincre de vous accompagner voir un match de Manchester United.

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