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De la résistance des gratte-ciel japonais

Violemment touchés par le plus puissant séisme jamais enregistré dans l’archipel, (magnitude de 8,9 sur l’échelle de Richter) les gratte-ciel tokyoïtes bien qu’ayant tangué pendant de longues minutes, ont tenu bon grâce à des dispositifs parasismiques et des normes de construction adaptées aux différentes évolutions technologiques. Les dégâts les plus importants étant ceux provoqués par le Tsunami.

La vidéo ci-dessous illustre le balancement d’un gratte-ciel du centre-ville de Tokyo, pendant le tremblement de terre.

Lors d’un séisme, les édifices se déforment, et plus ils sont hauts, plus la distorsion est importante. Les systèmes d’isolation, placés au- dessus des fondations, permettent d’absorber les ondes et d’empêcher ces altérations. Vérins, rails, ressorts, roulements à billes, amortisseurs ou haubans, nombreuses sont les technologies passives utilisées pour permettre aux gratte-ciel nippons de résister aux vibrations qui secouent l’archipel.

Outre ces dispositifs passifs qui réagissent en fonction des secousses de façon naturelle, il existe d’autres technologies actives, qui sont mises en mouvement grâce à des systèmes informatiques d’analyse de la situation. Des bétons spéciaux ont également été développés ainsi que de nombreuses solutions permettant de réduire les coûts de la mise à niveau des bâtiments, sans les évacuer ni les démolir.

Tout comme le tremblement de terre de Kobe qui a fait plus de 6 400 morts en 1995, le séisme qui a secoué le Japon ce week-end, devrait constituer un tournant majeur dans le développement des normes parasismiques. Si les hautes tours tokyoïtes ont été épargnées, nombreuses sont les maisons individuelles des zones semi-urbaines et rurales qui restent en proie aux caprices de la terre…

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