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Le Grand Lyon adopte son SCOT

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de l’agglomération a été adopté hier matin, par le conseil du Grand Lyon, lors de la dernière session de l’année.

Il aura fallu sept ans de réflexions et de discussions pour aboutir à ce document qui donne au final, une idée assez précise de la façon dont l’avenir de l’agglo est envisagé. S’imposant aux 57 communes du Grand Lyon ainsi qu’à celles des communautés de communes du pays de l’Ozon et de l’Est lyonnais et à Marennes, Chaponnay, Toussieu ainsi qu’à Saint-Pierre-de-Chandieu, ce document est d’une importance capitale : il doit organiser la cohérence des politiques publiques, et, surtout, s’impose aux autres documents d’urbanisme, comme les plans locaux d’urbanisme (PLU), les programmes locaux de l’habitat (PLH) ou encore les programmes de déplacements urbains (PDU), qui devront donc être révisés pour lui être conformes.

Le Grand Lyon adopte son SCOT

Le Grand Lyon adopte son SCOT

Plusieurs points sont abordés dans celui-ci, qui évoque tout d’abord, « un développement économique encouragé dans toutes ses composantes pour favoriser l’emploi. » En ce qui concerne la population, l’objectif est d’atteindre 150 000 habitants dans les vingt ans, pour arriver à une agglomération d’1,5 millions d’habitants.

Qui dit augmentation de population, dit bien évidemment construction d’habitations, c’est donc 150 000 logements qui sont programmés d’ici 20 ans, dont 50 à 60 000 logements sociaux, ce qui porterait à 30 % leur part dans l’agglomération. Pas question pour autant, de favoriser l’étalement urbain. Le SCOT s’engage sur une plus forte densification de l’habitat, surtout dans les secteurs « les mieux équipés et les mieux desservis en transport en commun ». Avec comme objectif de « construire une ville des courtes distances plus sobre sur le plan énergétique ».

Enfin, près de 50 % du territoire devra être préservé de l’urbanisation, pour permettre entre autre de « conforter l’agriculture périurbaine », le tout en respectant la biodiversité, les paysages, et en préservant les ressources en eau et en matériaux, ainsi qu’en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Exit le développement en couronnes successives à la Parisienne, Lyon ne veut pas « faire du Paris » et privilégiera une douzaine de bassins de vie ainsi qu’une vingtaine de polarités urbaines au-delà de Lyon et Villeurbanne . Avec des zones naturelles au milieu, et un réseau de transports collectifs renforcé pour desservir ces bassins et pôles.

Source : Le Progrès

Catégorie:France, Urbanisme
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L'auteur
Edouard Malsch

Urbaniste, Géographe, Co-Fondateur & Community Manager pour UrbaNews.fr.

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